Voici la copie pour les allergiques à FB
Communiqué de presse
Communauté des Pilotes de Drones de Loisir.
Facebook le 5 mars 2016,
L'incident intervenu à Roissy entre un avion de ligne et un drone renforce l'urgence de reconnaître les bonnes pratiques de la majorité des pilotes de drone de loisir et la différence à faire entre le loisir et les pratiques professionnelles déguisées.
Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses pour la sécurité civile (BEA) a révélé l'incident suivant :
« Lors de l'approche, en vent arrière pour la piste 26L, à une altitude de 5500 ft (1650m) et un taux de descente d'environ 1000 ft / min, pour une vitesse de 220 kts et un cap à l'est, le copilote (PF) aperçoit un drone dans ses 11h. Il déconnecte le pilote automatique et effectue une ressource souple tout en informant le commandant de bord de la présence du drone. Le commandant de bord voit le drone et estime qu'il passe environ 5 mètres en dessous de l'aile gauche de l'avion. L'équipage informe de la présence du drone le contrôle aérien.L'équipage réengage le pilote automatique et reprend l'approche. »
1000 ft / min (300m/min)
220 kts (400kmh)
Les investigations sur cet incident grave sont en cours, mais elles font d'ores et déjà apparaître une altitude des plus irresponsables de l'utilisateur du drone auteur des faits. Par ailleurs certains témoignages, non identifiés, parlent de manière abusive d'un « drone professionnel » alors que la FDPC volontairement pointe du doigt les drones de loisir, il est bon de rappeler que l'enquête est en cours et qu'aucun indice n'a été communiqué sur les responsabilités des uns ou des autres, puisqu'il faut nous opposer dans cet incident.
Particulièrement concernée par le risque très important généré par ce type de pratique, La Communauté des Pilotes de Drone de Loisir (CPDL) tient à rappeler que les vols de drones de loisir sont encadrés depuis janvier 2016 par une réglementation qui limite leur hauteur de vol à 150 m en vol à vue directe et 50 m en vol hors vue directe dans la mesure ou un intervenant peut garder le modèle en vue et prévenir le pilote de dangers éventuels. Dans notre cas nous sommes tous conscient que non seulement l'altitude était inadaptée, mais dans ces conditions le pilote était dans l'impossibilité d'évaluer son environnement et les dangers qu'il pouvait rencontrer. Cette attitude irresponsable est condamnée par l'ensemble de la communauté si toutefois il est prouvé que c'est une manœuvre délibérée. Vous remarquerez le nombre de « si » qui à ce stade prouve le peu d'information que nous avons tous et qui reste la formulation la plus adaptée dans les tentatives de communication des uns et des autres.
Grâce a cette réglementation et à l'obligation qui a été faite aux vendeurs d'informer les nouveaux acquéreurs de drones de loisir des règles de bonne pratique, les pilotes sont encadrés et peuvent défendre leur activité face à une opinion publique très remontée après les derniers survols de sites sensibles dont la réalité,à maintes reprise, a été difficilement prouvée, et la responsabilité non établie à l'heure actuelle. L'interpellation d'amateurs à proximité d'une centrale et de professionnels de l'information dans Paris ne représente en rien la réalité de ces événements clairement prémédités et réalisés par des utilisateurs avertis.
Les pilotes de drones de loisir ont à cœur d'évoluer dans un espace aérien respectueusement partagé, en prenant en compte les cartes de navigation aérienne et la réglementation existante, ils revendiquent le droit à pouvoir exercer leur loisir dans le respect de chacun et notamment des biens, des personnes, et de la vie privée en particulier. Tout pilote contrôlant un drone dans le but de réaliser un profit n'appartient pas à la communauté du loisir et par conséquent devrait plutôt être qualifié de professionnel « Ronin » refusant de se plier à la législation qui encadre la pratique et l'administration de son activité.
L'incident de Roissy est, quant à lui, symptomatique d'une pratique des vols de drone ou la prise de vue est plus importante que le vol en lui même, comportement flagrant chez tout les néo professionnels ou pseudo-professionnels de l'image aérienne. Pour les pratiquants du drone de loisir , il est bon de rappeler que la préparation, la construction, et la pratique du vol, sont plus importants que l'image qui n'est qu'un souvenir de tout les pré-requis énoncés. Les pouvoirs publics doivent se concentrer sur les mauvaises pratiques des aspirants professionnels plutôt que d'accorder du crédit à la FDPC qui pointe du doigt le loisir plutôt que reconnaître que certains de ses potentiels membres ne respectent pas la loi. Il est bon de rappeler que le loisir, dont la FFAM représente la partie officielle, repose tout de même sur une communauté très active, qui apporte son soutien à tous les nouveaux acquéreurs, gratuitement, dans la mise en œuvre et la conduite de leur machine, sur le terrain ou les réseaux sociaux, là ou le monde professionnel joue la concurrence, jusqu'à la FDPC qui n'apporte son soutien qu'à ses adhérents, et, ou un professionnel peut s'auto-déclarer compétent et voler en zone urbaine après autorisation administrative sans avoir suivi la moindre formation hormis l'obtention du brevet théorique ulm. Nous revendiquons pour nombre d'entre nous des compétences et connaissances de vol bien supérieure à ce minima.
Les risques identifiés par le rapport du SGDSN se sont fait sur la base du potentiel contrôle des évolutions de machines potentiellement dangereuses pilotées par des individus tout aussi dangereux, Rappelons que les activités terroristes sont déjà punies par la loi et que ce n'est pas l'outil le plus efficace pour endiguer le fléau. De plus les mesures telles que la formation ont déjà été évoquées par les acteurs du loisir, et l'information et d'ores et déjà mise en place chez tous les revendeurs.
Les nouveaux textes de 2015 applicables depuis le 1er janvier 2016 sont consultables sur le site du gouvernement
http://www.developpement-durable.gouv.f ... ivils-lois" onclick="window.open(this.href);return false;… et font bien la différence entre « aéromodèle de loisir » et « activité particulière ».
Reste à savoir si le pilote de la machine impliquée dans cet incident évoluait à 1650 mètres pour le plaisir de voler en immersion à cette altitude et de contempler le paysage, ou de faire des prises de vues exceptionnelles, les deux activités sont clairement répertoriées dans la législation et cette dernière identifie clairement la seconde comme une « activité particulière »qui échappe totalement au contrôle de la filière loisir.
Conscients des nuisances potentielles de la FDPC pour les activités de loisir nous ne doutons pas du lobbyisme actif qu'elle pourrait mettre en œuvre pour éviter de reconnaître ses responsabilités dans le contrôle des pseudo professionnels qui empoisonnent le débat. Il est effectivement plus facile de jeter l'opprobre sur les acteurs du loisir qui représentent tout de même un potentiel marché en constante progression, générateur d'emplois, et dont les professionnels du drone civil voudraient se réserver le contrôle.
A propos de la Communauté des Pilotes de Drones de Loisir
Elle existe depuis 1870 date à laquelle Le premier avion en modèle réduit ,un automoteur, a été présenté par Alphonse Penaud. Celui-ci a fabriqué une année plus tard son Planophore, l’aéronef qui a marqué le véritable début de l’aéromodélisme. - See more at:
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